vendredi 2 mai 2014

Les potiers de la Biennale 2014 - #5 – Jean Grison

Si l'activité céramique de Jean Grison commence réellement à partir de 1995, première année de sa retraite de l’Éducation Nationale, le déclic se situe en fait "lorsque le hasard d'un été catalan de 1976 lui permet d'assister à une cuisson dans un four de type gallo-romain. Le cuiseur s'appelle Jean-Paul Azaïs, il est un étudiant passionné de céramique; cette rencontre est le début d'une longue amitié. C'est aussi pour Jean la révélation d'une technique riche de potentialités, quoique économe dans ses moyens."[1]


Jean Grison travail autour de trois axes spécifiques que sont : la prospection d’argiles de différentes origines géologiques, la mise au point de divers protocoles de cuissons et l’affinage d’engobes dits “sigillés”
Sigillées ? "La céramique sigillée (appellation donnée par les archéologues au XIXe siècle) est une céramique fine destinée au service de table caractéristique du Haut-Empire romain. Elle se caractérise par un vernis rouge plus ou moins clair et surtout par des décors en relief, moulés, imprimés ou collés et des estampilles d’où elle tire son nom : sigillée venant de sigillum, le sceau." [2]
Sur les protocoles de cuisson, le même document nous apprend que " La matière, la couleur (éléments essentiels des préoccupations artistiques de Jean Grison) et le décor sont tributaires de la nature des engobes d’argile et de l’action d’un feu conduit selon un "protocole" prémédité qui fait intervenir températures et atmosphères en relation avec le facteur temps, autant à la montée qu’au refroidissement. "
Jean Grison est présent régulièrement sur les marchés de potiers du Perche et il a participé à de nombreuses expositions collectives.

[1] Jean Girel "le bois, le feu, sigillées, patinées et fumées"
[2] http://www.tursan.org/file_pdf/2012/Terre_sigilee.pdf

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